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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 10:57
Article intéressant qui résume la situation et la stratégie actuelle de nos dirigeants(fort bien relayé par nos petits chefs bien entendu);les bénéfices pour les actionnaires;les efforts pour les salariés toujours de moins en moins nombreux.
Cela va t-il changer un jour !!!!

 

 

Il est urgent de mettre en place une autre politique pour le développement du service public postal !

Le rapport d’activité du 1er semestre resitue la situation du Groupe La Poste dans le contexte économique financier et politique.

Si le cycle infernal des coupes claires dans les budgets publics, l’abaissement du coût du travail plutôt que les frais financiers, les déréglementations en tous genres n’est pas interrompu, la situation continuera de se dégrader sous l’effet d’une croissance anémiée.

Faire rendre gorge au peuple grec, pressurer les espagnols, les portugais ou les italiens avant que vienne le tour des français et aussi, des allemands, vouloir maintenir un système totalement soumis aux marchés financiers est une action politique qui nous mène au désastre alors que le besoin d’alternative comme donner un autre rôle à la BCE n’a jamais frappé aussi fort à la porte.

Comme ceux qui tiennent les rênes de la zone euro, les dirigeants de La Poste assistent à son implosion en restant arc-boutés sur leurs dogmes idéologiques.

Tous les signes extérieurs de la déflagration sont en place, à commencer par le jeu des spéculateurs,  appelés benoîtement les marchés, or si rien ne change, la question ne sera pas de savoir si la zone euro va exploser, mais quand ?

Dans ce contexte, les comptes consolidés des 6 premiers mois de 2012 affichent une progression de 0,9 % du chiffre d’affaires.

Malgré une baisse du volume courrier due essentiellement à un environnement économique d’austérité, le CA du courrier est en diminution de 1,9 %.

Alors que les personnels ont payé par avance les suppressions d’emplois gonflées par rapport au trafic, ce sont aujourd’hui les usagers qui trinquent par une forte hausse des prix de 2,9 % ; un coup les personnels, un coup les usagers mais jamais les actionnaires ; nous sommes bien loin d’une logique de Service public.

Le secteur du Colis/Express est  toujours en croissance de 5,4 % pour les volumes et 7,6 %, pour le chiffre d’affaires.

Le Produit Net Bancaire de La Banque Postale est stable mais l’exposition aux risques souverains est toujours importante.

Malgré cela, le résultat d’exploitation est de 632 M€ et en progression de 25,6% et profite essentiellement aux actionnaires qui percevront 144 millions d’Euros de dividendes. .

Les « bons » résultats de La Poste sont dus en majeure partie aux efforts  des personnels.

En effet,  en regardant les chiffres d’effectifs de plus près, on s’aperçoit que si le second semestre 2011 a vu la suppression de 976 emplois-équivalent-années, La Poste a accéléré durant le premier semestre 2012 en supprimant 4 217 Equivalent Agent Année.

Ceci montre que, devant la grave crise sociale qui a atteint son paroxysme à La Poste l’an dernier, la Direction de La Poste ne recule pas sur sa stratégie.

C’est dans ce contexte qu’il faut placer les résultats du Groupe sur le premier semestre 2012, des résultats toujours conditionnés par une vision à court terme basée sur la baisse des charges, les suppressions d’emplois et la vente du patrimoine immobilier. (L’essentiel des 125 millions d’€ du total des cessions  – 1 milliards d’€ sur les 5 dernières années

Cette politique n’est absolument pas viable à moyen et long terme et tourne le dos aux principes de Service Public.

En France, un nouveau chapitre politique vient de s’ouvrir et le gouvernement en tant qu’actionnaire majoritaire a le pouvoir politique d’inverser les choses en proposant de revoir le plan ambition 2015 et de mettre en œuvre une stratégie qui visera à renforcer sans tarder le développement du service public.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 09:48
Paiement-retraits-bancaires.jpg

Désormais, les clients de la Poste seront taxés de 0,65 euro au bout du 6e retrait d'espèces hors réseau. Flickr/pure9

D'autres avant elle avaient cédé à la tentation de faire payer les clients qui retireraient des espèces en dehors de leur réseau bancaire. C'est désormais le cas aussi pour La Poste. 10 millions de clients vont devoir lâcher quelques centimes pour pouvoir retirer des sous ailleurs que dans une banque du groupe.

Rassurez-vous, vous aurez quand même le droit, pour le moment, de retirer votre argent dans d'autres banques. Ce n'est qu'à partir du sixième retrait hors du réseau de La Poste que vous devrez lâcher 65 centimes d'euros par opération. Il y a donc une petite marge de manœuvre qui devrait soulager un peu.

Mais pas de fausses joies quand même : ces six retraits, avant d'être taxés pour avoir retiré de l'argent dans une autre banque, ne sont que provisoires. Dans les semaines/mois qui viennent, ce sera sans doute dès la première ou la seconde opération ailleurs qu'à La Poste que vous serez taxés.

Écrit par Tugdual de Dieuleveult

Source : http://www.economiematin.fr/ecoquick/item/1191-la-poste-retrait-espece-payant-hors-reseau-concurrence

Nb : Adieu service public !

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 09:47
Souvenez vous : en août 2009, suite à la loi sur la mobilité des fonctionnaires, un décret était publié qui prévoyait pour les fonctionnaires dont l’emploi était supprimé “en cas de restructuration d’une administration de l’État ou de l’un de ses établissements publics administratifs” un placement en “situation de réorientation professionnelle”.

Il s’exposait, s’il refusait trois offres d’emploi, à être mis en disponibilité, c’est-à-dire sans rémunération ni indemnité de chômage. Et s’il refusait par la suite trois nouveaux postes, il encourait le licenciement ou la mise à la retraite d’office.

Le Ministère de la formation publique vient d’annoncer que le décret sur « la réorientation professionnelle des fonctionnaires » serait abrogé le 11 septembre prochain lors d’une réunion du Conseil Supérieur de la Fonction publique de l’Etat.

Une communication complète et détaillée sera faite par la FGF-FO à l’issue du Conseil supérieur de la Fonction publique.

Bien évidemment nous vous tiendrons informés

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 09:41

Ce qui devait arriver, arriva : La Poste se voit refuser de nombreux agréments de ses Services Sécurité Santé au Travail…. [Télécharger en N/B] [Télécharger]


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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 09:37

 

FO adresse ce jour un courrier à la Direction Courrier [Télécharger] pour demander une audience sur le dossier de la décentralisation, avant la CDSP prévue pour le 17 septembre.

Malgré le gel des réorganisations décidé par JP BAILLY au printemps dernier, chaque DOTC a avancé sur ce projet sans aucun cadrage national. Pour FO, cette réforme aura de lourdes conséquences sur bien des points (emploi, responsabilisation, périmètre, CHSCT etc…)

FO revendique également des directives nationales en ce qui concerne les mesures d’accompagnement.

L’inquiétude des agents concernés est légitime, et sur ce point, FO dénonce le manque de transparence de ce projet. Malgré un discours de La Poste, qui se veut rassurant, nous sommes persuadés que cette restructuration causera de nombreux préjudices.

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 09:31

 

Communiqué de Presse commun des organisations syndicales de La Poste :

Mal être au travail :

Lettre ouverte au Président de La Poste

A la veille de la présentation du rapport Kaspar et des décisions qui vont s’en suivre, l’ensemble des fédérations syndicales de La Poste, réunies ce jour en intersyndicale, souhaitent à nouveau vous interpeller sur des sujets fondamentaux :

Si la commission Kaspar a eu au moins un mérite, c’est celui de confirmer le mal-être des postier-ères, trop longtemps nié par l’entreprise. La baisse considérable des effectifs (en moyenne 10 000 emplois par an et 4217 emplois pour les 6 premiers mois de l’année 2012), un système de gouvernance caractérisé par la metierisation des activités, une course à la productivité au-delà des capacités physiques et psychologiques du personnel, des dérives managériales échappant à tout contrôle : tous ces éléments ont concouru à déstabiliser le personnel.

Au lieu d’entendre les syndicats qui ont pourtant alerté les dirigeants depuis plusieurs années, La Postea choisi de constituer une commission placée sous la présidence de Monsieur Kaspar. Par ailleurs, vous avez lancé une démarche d’écoute des
postier-ères au niveau local. Ces initiatives ont fait naître beaucoup d’espoir puis de l’incrédulité alors que déjà les réorganisations sont relancées comme si rien ne s’était passé.

Nous souhaitons solennellement vous mettre en garde contre les graves conséquences qui pourraient découler de mesures qui ne seraient pas à la hauteur de la situation.

Nous souhaitons également rappeler notre attachement à un dialogue social digne de ce nom, fondé sur la transparence et le respect mutuel. De trop nombreux accords ont été transgressés, justifiant ainsi la défiance. Il revient àLa Postede rétablir les bases d’un dialogue social constructif avec des négociations loyales et transparentes, celui que nous avons toujours appelé de nos vœux.

Les fédérations syndicales deLa Posteont acté de nombreux points de convergence et se réuniront de nouveau le 6 septembre après la présentation du rapport Kaspar dans le but de décider ensemble des actions nécessaires.

Paris, 30 août 2012

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 09:24
Poste a confirmé jeudi son objectif de marge annuel, tout en relevant "un certain nombre d'incertitudes" sur le second semestre 2012 liées à la conjoncture économique.

Le groupe public postal a dit tabler sur une marge d'exploitation récurrente comprise entre 3% et 4% cette année.

"La performance du groupe restera sensible à l'évolution des volumes du courrier ainsi qu'aux conditions de marché", a néanmoins prévenu le groupe dans un communiqué.

Au premier semestre, le résultat d'exploitation de la Poste s'est élevé à 632 millions d'euros, en hausse de 26%, mais est resté affecté par l'exposition du groupe à la Grèce.

La société a enregistré des provisions de 30 millions d'euros à fin juin sur ses titres grecs, contre 158 millions un an auparavant. Hors ces provisions, le résultat d'exploitation est stable à 662 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires consolidé du groupe est resté quasi-stable, à 10,9 milliards d'euros (+0,1% à périmètre et changes constants).

Dans l'activité courrier, les revenus ont baissé de 1,9% sur un an, la baisse des volumes atteignant 5,8%, "liée notamment aux effets d'une conjoncture défavorable".

Le produit net bancaire (équivalent du chiffre d'affaires) des activités de banques du groupe est ressorti stable à 2,7 milliards d'euros, "dans un contexte marqué par le faible niveau des taux d'intérêt et par la volatilité des marchés financiers".

"Les nouvelles activités d'assurance santé et de financement des personnes morales, lancées fin 2011, sont toujours en cours de déploiement", précise la Poste, qui souhaite "à terme (...) proposer une gamme complète de financement pour l'ensemble du secteur public local et de l'économie social".

La Banque Postale doit reprendre, avec la Caisse des dépôts (CDC), les activités de financement public de la banque franco-belge Dexia en cours de démantèlement.

Blandine Hénault, édité par Jean-Michel Bélot

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/  Créé le 30-08-2012

Nb : Donc stabilité, malgré des chiffres du courrier sur un an au lieu de porter sur le premier semestre…

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 09:22
Comment se porte le marché du courrier publicitaire ?

Pour la première fois, en 2011, l’Institut de recherches et d'études publicitaires (IREP) a mesuré le poids du média courrier dans les dépenses de communication des annonceurs. Dans un marché global en hausse de 0,3 %, le média courrier progresse de 0,8 % ; son chiffre d’affaires franchit le cap les deux milliards d’euros. L’imprimé publicitaire augmente de 4,1 %, tandis que le courrier adressé baisse de 0,6 %. Cela dans un contexte de relative stabilité, puisqu’en 2011, les dépenses de communication des annonceurs ont progressé de 1,9 % (contre + 3,4 % en 2010), pour atteindre 31,4 milliards d’euros. En 2012, la place de l’imprimé publicitaire devrait se confirmer, car les chiffres actuels sont encourageants. Ces faits démentent donc une nouvelle fois l’idée reçue d’une désaffection pour le courrier, annoncée ici et là. Mieux, ils confirment la place du courrier papier comme média à part entière.

Mais ces chiffres confirment aussi sa place de véritable concurrent…

Certes, les médias sont concurrents entre eux, mais ils sont aussi, et peut-être surtout, complémentaires, ce que traduit la réalité de la consommation des annonceurs, qui est résolument multimédia. Les campagnes monomédia, c’est terminé !

Quel rôle peut tenir le courrier papier dans cette communication multimédia ?

Le papier est le support naturel des idées, et chacun sait combien il garantit la mémorisation des messages. Dans un système articulé entre les différents médias, il joue donc un rôle majeur pour garantir le lien entre la marque et le consommateur. Il y a trois ans, tout le monde, ou presque, pensait que la percée du Web signifiait la disparition certaine du papier. Or, ce n’est pas ce qui s’est passé, au contraire, car il est impossible de présenter certains services ou produits dans un spot radio ou TV de quelques dizaines de secondes. Le courrier papier s’avère ainsi très complémentaire quand il s’agit d’expliquer, de détailler et d’informer sur un produit onéreux ou un service complexe : une voiture ou la rénovation d’une maison, par exemple. Cette complémentarité est particulièrement pertinente et fructueuse avec le média digital. Nous savons que l’efficacité d’une campagne est cinq à huit fois supérieure quand elle inclut un courrier. Le digital revitalise le papier ; le flashcode n’est que le début de la connexion entre le papier et le web.

Votre groupe fait partie du GIE Balmétrie, créé, notamment, pour mesurer l’audience du média courrier. Où en sont ses travaux ?

Ce GIE a été créé parce qu’il était tout de même paradoxal de ne pas disposer d’une mesure d’audience pour ce média – où tout se mesure et où tout se compte. Le GIE a validé la méthodologie et a fait réaliser une enquête pilote. Celle-ci montre que 98 % des Français sont au contact du média courrier au cours de la semaine, que près de 60 % d’entre eux lisent en moyenne un courrier par jour, et que plus de 50 % le regardent ou le lisent attentivement. En outre, un courrier sur deux lu quotidiennement est un imprimé publicitaire. La prochaine étape des travaux du GIE sera la publication des résultats complets de l’audience du média courrier, en mars 2013.

Le média courrier lui-même peut-il encore évoluer ?

Oui, et d’ailleurs nous avons conçu trois offres qui témoignent de sa capacité d’innovation. La première, Affideo, permet de personnaliser le courrier relationnel, comme les factures par exemple. La deuxième offre, c’est le courrier connecté : le média courrier intègre alors un flashcode qui renvoie sur le digital. La troisième solution est le Win’Up, une nouvelle technologie que nous avons acquise aux États-Unis pour la France. Il s’agit de petits stickers qui se collent sur l’enveloppe et qui se déplient en un éventail de coupons de réduction, par exemple. Cette offre d’asilage couponing sur l’enveloppe destinée aux grands facturiers et aux campagnes de grande ampleur sera proposée très prochainement.

Finalement, le média courrier ne possède pas que des qualités intrinsèques…

Oui, mais il ne faut pas occulter ces qualités-là car elles en font un média premium. Le média courrier est non intrusif, tactile, émotionnel. C’est un média à vie longue et c’est aussi celui du foyer. Les plus jeunes, qui sont pourtant digital natives, le considèrent comme un signe de reconnaissance. Enfin, c’est à la fois un média de masse et le média de chacun. Le courrier peut toucher tout le monde, mais aussi être très ciblé en fonction des individus. Cette spécificité colle parfaitement à la double attente des marques, qui cherchent la sélectivité sans renoncer à la puissance.

Dominique FÈVRE

Source : http://www.e-marketing.fr/Breves/ Publié le 27 août 2012

Nb : NO COMMENT !... Mais à lire!

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 09:19
Devant le conseil d'administration de La Poste, Philippe Wahl, le président du directoire de la banque, a dit que les conditions n'étaient pas aujourd'hui réunies pour secourir le CIF. Le dossier reste néanmoins ouvert.

Le conseil d'administration de La Poste, Philippe Wahl, le président du directoire de La Banque Postale, a redit son opposition au sauvetage du Crédit Immobilier de France, le dernier spécialiste indépendant du crédit à l'habitat en difficultés, qui gère plus de 30 milliards d'euros de créances immobilières. « Pour l'instant, les conditions ne sont pas réunies », a-t-il déclaré ce matin, selon nos informations. Des propos qu'il devrait réitérer cet après-midi devant les salariés de La Banque Postale. Pour autant les discussions ne sont pas closes. Du côté de La Banque Postale, on indique simplement qu'aucune proposition n'a été faite à ce stade et que le groupe poursuit son examen.

La Banque Postale n'a plus vraiment d'intérêt pour le dossier aujourd'hui. D'abord, l'outil de refinancement du CIF a perdu sa crédibilité sur les marchés. Depuis la mi-2011 déjà, il empruntait à des taux très élevés sur des durées courtes, et il ne peut plus émettre aujourd'hui. Ensuite, les encours sont constitués en majorité de taux variables, pour des montants dépassant la valeur du bien acheté. Une configuration à risque en cas de crise de l'immobilier. Enfin, le Crédit Immobilier de France est englué dans le dossier Apollonia, cette escroquerie présumée sur des investissements défiscalisants (plus de 340 millions d'euros d'encours, douteux en quasi totalité) dont l'issue est encore loin d'être connue.

Surtout, La Banque Postale a d'autres préoccupations : elle doit sortir du très complexe dossier Dexia, boucler sa co-entreprise avec la Caisse des dépôts pour financer les collectivités locales, et souhaite mener son projet d'acquisition de la Banque Privée Européenne auprès du Crédit Mutuel Arkea.

Arrivée à échéance d'obligations

Depuis la mise à jour des problèmes de liquidité du CIF en début d'année, Bercy tente de forcer la main à La Banque Postale. Mais après avoir accepté d'étudier le dossier au printemps, Philippe Wahl a dit fin juillet qu'il repoussait de six à dix semaines sa décision sur le dossier. Cela, tout en sachant que le CIF ne peut plus se refinancer et épuise mois après mois ses réserves de liquidités. Le 11 octobre prochain, date de l'arrivée à échéance de 1,75 milliard d'euros de « covered bonds », il n'aura certainement plus les moyens de rembourser ses emprunteurs obligataires et devra faire appel à la Banque de France. Ses difficultés se sont encore accentuées mardi dernier, après une nouvelle dégradation de note enclenchée par Moody's faute pour l'heure de solution pérenne.

A la publication de ses comptes semestriels ce matin, La Banque Postale a montré en outre qu'elle savait très bien faire seule du crédit immobilier. Ses encours ont progressé de plus de 8 % sur le semestre. L'Etat aurait peu intérêt à altérer sa santé financière. Elle a publié un produit net bancaire de 2,66 milliards d'euros, stable par rapport au premier semestre 2011, pour un résultat d'exploitation en progression de 102 millions d'euros à 348 millions.

Écrit par Anne DRIF Journaliste

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/ Publié le 30 août 2012

Nb : L’état est obligé de voler au secours du CIF, et ce léger recul dans la décision de La Poste n’augure en fait rien de bon dans l’avenir pour la banque postale…

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 09:18
La commission Kaspar s’est réunie pour la 5ème fois le 2 juillet dernier. À l’ordre du jour : l’audition de Yann Algan sur le thème de la confiance et présentation par Jean Kaspar d’un projet de plan pour son rapport.

En guise de préambule, Jean Kaspar est revenu sur la portée émotionnelle de son déplacement à Rennes et à Vannes compte tenu des événements survenus. Il a indiqué que ces deux rencontres ont mis plusieurs messages en avant...

Si La Poste doit s’adapter pour tenir compte du contexte économique et pour répondre à l’attente de ses clients, cette adaptation doit se faire en prenant en compte les attentes du personnel. La Poste ne doit pas seulement être exemplaire dans sa capacité à mettre en œuvre les changements mais elle doit l’être également dans sa capacité de mettre l’humain au cœur de sa stratégie (…)

 

Pour lire la suite, cliquez sur le lien : http://www.miroirsocial.com/actualite/mal-etre-au-travail-a-la-poste-la-confiance-au-c-ur-du-debat

Publié le 28/08/2012

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