Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 10:46
Mardi, l'ancien secrétaire général de la CFDT, Jean Kaspar, a préconisé entre 4.500 et 5.000 recrutements pour apaiser le climat social du groupe.

"J'ai la faiblesse de penser que ce rapport aura des suites." Mardi, l'ancien secrétaire général de la CFDT, Jean Kaspar, ne cachait pas son ambition au moment de présenter à la presse son document de 69 pages censé dégager des pistes pour de meilleures conditions de travail à La Poste.

Ce rapport, commandé par la direction du groupe après le suicide de deux agents en début d'année, avance un objectif fort : l'embauche de quelque 5.000 agents afin de "desserrer les contraintes sur les effectifs". "Il faudrait 2.000 emplois pour le dialogue social et 2.700 à 3.000 pour la formation, donc le chiffre varie autour de 4.500 à 5.000", a avancé l'ancien syndicaliste, qui a également plaidé pour "pilotage plus resserré au niveau de la direction générale" ou "une évolution du modèle social".

Les syndicats écrivent à Montebourg

Sans que l'on sache, pour l'heure, si la direction de La Poste reprendra à son compte le rapport Kaspar, Jean-Paul Bailly, le PDG du groupe, doit faire des annonces sociales "dans les prochains jours". Il recevra les syndicats vendredi après-midi.

En attendant, ces derniers ont accueilli avec bienveillance les conclusions de Jean Kaspar. "Le rapport pose les bonnes questions. On ne saura que le 14 septembre si la Poste et les partenaires sociaux trouvent les bonnes réponses", a notamment déclaré à l'AFP Olivier Marie (CFTC).

Des syndicats qui cherchent à faire remonter leur malaise jusqu'au gouvernement : ceux-ci ont en effet écrit collectivement au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg pour solliciter une rencontre. Objectif : aborder "les perspectives" du groupe.

Nb : nous aussi nous avons cette faiblesse de penser à un avenir meilleur !

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 10:13

 Vous trouverez ci-joint le rapport de la commission Kaspar [Télécharger] qui a été remis hier officiellement au président BAILLY. Ce dernier doit présenter ses propositions vendredi 14 septembre dans l’après-midi aux fédérations syndicales.

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 14:43

21921-1

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 11:44

Maintenant, la direction de La Poste ne peut plus dire qu’elle ne savait pas…!
LA BALLE EST MAINTENANT DANS SON CAMP… [Télécharger N/B] [Télécharger]


Partager cet article
Repost0
6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 09:59

 

1354 Postier(e)s ont répondu aux questionnaires de FO sur le Grand Dialogue.
Ces retours nous ont permis de faire une analyse du ressenti des agents sur le déroulement des entretiens Grand Dialogue.

Pour Force Ouvrière le constat est clair, les agents n’ont plus confiance, ils attendent autre chose de leurs dirigeants, la réponse au mal-être au travail passe par des actions concrètes.

Vous trouverez ci-joint :
- La synthèse des questionnaires Grand Dialogue [Télécharger].
- La synthèse des commentaires exprimés par les postiers dans les questionnaires[Télécharger].
- Le tract sur le Questionnaire FO [Télécharger].

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 14:58

 

La commission présidée par l'ancien leader de la CFDT doit communiquer aujourd'hui aux organisations syndicales ses préconisations sur l'évolution des conditions de travail à La Poste, suite aux suicides de salariés qui ont marqué l'entreprise.

Le « grand dialogue » arrive à son terme. Après quatre mois de travaux, c'est aujourd'hui que Jean Kaspar va communiquer aux organisations syndicales les propositions élaborées par la commission qu'il a présidée pour améliorer les conditions de travail à La Poste, à la suite de suicides d'employés qui ont endeuillé l'entreprise en début d'année.

Après avoir recueilli les remarques des représentants des salariés, l'ancien leader de la CFDT remettra son rapport final le 11 septembre. Jean-Paul Bailly, le président de La Poste, recevra dans la foulée (le 14 septembre) les syndicats pour leur indiquer les suites concrètes qu'il y donnera.

Espoirs et scepticisme

Si la démarche confiée à Jean Kaspar a fait naître des espoirs chez certains postiers, elle a aussi suscité beaucoup de scepticisme, entraînant des commentaires amers sur Internet à propos du « grand monologue ».

Pourtant, le travail effectué par la commission Kaspar ne semble pas se limiter à des mesurettes. Selon certains proches du dossier, la version présentée demain comporterait quatre lignes directrices, et ferait état de huit chantiers à mener. Le texte préconiserait notamment de faciliter les mobilités intermétiers. Il recommanderait aussi, au vu de la pyramide des âges de la population des fonctionnaires (dont la moyenne d'âge avoisine les 50 ans), l'ouverture urgente d'un chantier sur les conditions de travail et la lutte contre la pénibilité. Le rapport prônerait également un renforcement des services ressources humaines au plus près du terrain, afin de permettre une gestion personnalisée.

Gouvernance

Surtout, le texte devrait aborder le sujet de la gouvernance, ce qui est très rare pour un travail consacré à la prévention des risques psychosociaux. Le diagnostic posé est que la « métiérisation », un terme maison destiné a décrire l'autonomie de gestion accordée aux différents métiers du groupe (courrier, banque...), est allée trop loin. Selon un proche du dossier, le rapport préconise donc un « pilotage plus resserré » de l'entreprise publique. Pour l'Unsa-Postes, la question est désormais de savoir si le « corporate » (c'est-à-dire Jean-Paul Bailly) voudra, ou pourra, imposer ce changement de pratiques à ses patrons de métiers.

Mais pour les syndicats, les conséquences du rapport Kaspar ne seront sans doute jugées qu'à une seule aune : sa capacité à freiner la diminution des effectifs. « Sur le seul premier semestre 2012, 4.217 postes ont été supprimés, fait valoir Bernard Dupin, représentant CGT des salariés au conseil d'administration. Si l'on continue à baisser à ce rythme les emplois et à vendre le patrimoine, La Poste va finir par mourir en bonne santé ! » C'est sans doute sur ce point que les organisations syndicales seront le plus attentives aux annonces de Jean-Claude Bailly le 14 septe mbre.

L. S. ( Lionel Steinmann)

Source :  http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/dossier/ publié le 04/09

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 14:56

grand_dialogue_rouge.jpg1354 postières ou postiers ont répondu aux questionnaires de Forces Ouvrières sur le grand dialogue initié par La Poste dans un contexte de crise sociale. …[Télécharger]

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 14:54

c_est_la_rentree_rouge3.jpg Les projets du début d’année vont resurgir : ils étaient partis dans les devoirs de vacances des patrons ; ont-ils souffert de la canicule ?…[Télécharger]

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 14:49
La Fédération Force Ouvrière de la Communication estime que le Gouvernement a opté pour une solution de bon sens en plaçant le CIF sous sa garantie.

Comme nous le soulignons depuis que les difficultés de refinancement du CIF sont connues, il eût été dangereux d’impliquer La Banque Postale dans un adossement à haut risque, au moment où les ressources de cette banque publique sont mobilisées pour le financement des services publics locaux (collectivités locales, hôpitaux…) et le crédit aux PME.

La priorité, pour La Banque Postale, ce n’est pas d’être un SAMU bancaire mais de contribuer au redressement économique et social du pays, au nom de l’intérêt général.

Paris, le 3 septembre 2012

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 14:47
L'Éditorial de Jean-Claude Mailly , Secrétaire général de Force Ouvrière, daté du mercredi 5 septembre 2012

Après un collectif budgétaire au début de l'été qui allait plutôt dans le bon sens en rééquilibrant notamment certaines dispositions fiscales, les choses se gâtent en cette rentrée 2012.

L'Europe est en récession, le chômage y augmente partout, les pays qui ont le plus imposé l'austérité (Grèce, Espagne, Italie, Portugal par exemple) sont les plus percutés.

En France le chômage s'accroît, le nombre de trois millions de personnes est officiellement atteint, les fins de CDD, d'intérim et les plans sociaux sont là.

Dans les mesures prises par le gouvernement, au-delà des emplois d'avenir et des contrats de génération, trois dossiers sont déterminants en cette rentrée.

Le premier est le dossier européen, avec le traité dit TSCG, qui doit être débattu au Parlement. Force Ouvrière, comme d'ailleurs la Confédération européenne des syndicats, confirme son opposition à un traité marqué par l'orthodoxie budgétaire et monétaire libérale, qui veut inscrire dans le marbre l'austérité.

Dans une telle logique, comme on le voit déjà, les marges de manœuvre qui restent visent à remettre en cause les services publics, les régimes sociaux, le droit du travail. La rigidité économique libérale s'affronte à la république sociale.

Force Ouvrière, comme nous l'expliquons depuis plusieurs mois, s'adressera aux parlementaires pour leur demander de ne pas ratifier ce texte.

Le second est une négociation sur l'emploi. Alors qu'à l'issue de la conférence sociale le Premier ministre avait retoqué les accords compétitivité-emploi, ils semblent revenir sous la pression du patronat et l'acquiescement de la CFDT.

Le Secrétaire général de la CFDT, qui s'inscrit dans l'inéluctabilité du système et pour qui il ne doit y avoir qu'une logique économique possible (celle en vigueur) qu'on ne peut qu'amender, endosse les thèmes de l'adaptabilité ou de l'allégement du coût du travail.

Ce que veut le patronat, c'est supprimer la possibilité pour un salarié de s'opposer à une modification substantielle de son contrat de travail –ce qui peut conduire à un licenciement économique. Et surtout, si au moins 10 salariés s'y opposent, c'est l'obligation de mettre en place un plan social avec toutes les obligations qui en découlent.

C'est cela que nous n'acceptons pas. Quand une entreprise a réellement des difficultés, nos syndicats peuvent négocier –et nous les soutenons– des accords prévoyant, par exemple, une modération des salaires contre un maintien de l'emploi. Mais nous ne voulons pas que les dispositions précitées disparaissent car c'est une arme en moins dans les négociations.

C'est une question de cohérence entre nos positions et analyses économiques et sociales. On ne sortira pas de la crise en flexibilisant le droit du travail ou en le précarisant davantage.

Enfin, les inquiétudes demeurent lourdes sur l'avenir du service public. Si la méthode RGPP semble abandonnée, ce n'est pas le cas pour ses finalités.

En la matière, on a de plus en plus le sentiment que la distinction s'apparente à celle existant entre Coca et Pepsi.

Il va donc falloir confirmer nos positions et revendications en gardant l'essentiel et en prenant garde à ce qu'un dialogue social normal ne se transforme pas en réunionite anesthésiante.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de focompostelandes
  • : Fédération syndicaliste force ouvrière de la communication : Postes et Télécommunications: section des Landes
  • Contact

Recherche

Archives