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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 09:48

 

Depuis quelques mois, les directions de plusieurs bureaux suppriment les cafetières de nos facteurs. Et avec elles, ce qu’il reste de convivialité à La Poste.

cafetiere_cafe.jpg

Du café, dans une cafetière (Porschelinn/Flickr/CC)

La cafetière ronfle et crépite, c’est un objet qui met de bonne humeur. Le matin, elle circule de main en main comme une boîte de chocolats.

Mais à La Poste, à Paris, l’engin est perçu comme un danger latent, une meurtrière en sommeil, par la direction. Elle est bannie de certains espaces, officiellement pour des raisons de sécurité : risque d’incendie.

Ces volatilisations d’appareils mettent des postiers de mauvaise humeur et obligent les syndicats à écrire des courriers absurdes sur la menace réelle et sérieuse que représente une cafetière.

« Moins grave que les objectifs de vente »

Tous les matins, un facteur du Xe arrondissement prend son café dans la petite cour pavée, typiquement parisienne, d’une boîte de prod’. Cela devient une habitude. Il sirote, heureux. Il compense, dit-il. Depuis quelques mois, les facteurs de son centre ne peuvent plus utiliser de cafetière dans l’espace de tri du courrier. Ce moment convivial de l’aube lui manque.

Les explications de La Poste

Des cafetières ont été retirées, ces derniers mois, parce qu’elles posaient des problèmes de sécurité, en contradiction avec le code du travail : « La mauvaise utilisation de cafetières peut entraîner des surintensités électriques ou la création d’arcs électriques, potentiellement source d’incendie. »

Selon La Poste, tous les espaces sont également concernés : ceux des agents et des cadres dirigeants.

Au centre de distribution du Xe arrondissement, près de la gare de l’Est, ce lundi matin, une postière confirme en chuchotant.

« C’est truffé de caméras ici, vous savez. »

Elle nous dit que l’appareil a été interdit « des quartiers » (lieu de tri du courrier), il y a environ un an. Il faut désormais monter au troisième étage, dans la salle de repos, pour faire le café et le descendre sur un plateau.

« Un jour, les chefs sont arrivés et ils ont demandé à ce que l’on retire les cafetières et les objets personnels des casiers, des bureaux et des tiroirs. Pas étonnant : leur métier, c’est de tracer des routes et de nous les faire suivre.

Mais tout ça, ce sont des broutilles, cela ne provoque pas des suicides. C’est moins grave que les objectifs de vente aux guichets de la Banque postale par exemple. »

« Ça créait du groupe »

Ailleurs, la cafetière a disparu d’une salle de pause. Olivier Rosay, secrétaire départemental du syndicat, raconte que fin mai, l’équipe des manutentionnaires et agents de la cabine des lettres recommandées du centre du Ve arrondissement (une douzaine de personnes) l’a interpellé.

« Leur cafetière a disparu du jour au lendemain, ils n’ont pas été prévenus. Avant, ils se regroupaient à cinq ou six pour faire le café le matin. Ça créait du groupe. Maintenant, ils vont chacun leur tour à la machine automatique. J’ai essayé de régler le problème, mais ça n’a pas marché. »

Les appareils semblent poser moins de problèmes de sécurité dans les bureaux des cadres dirigeants du Ve arrondissement, ironise-t-il.

La bouilloire, réfugiée dans le local syndical

Le phénomène s’étend depuis l’été. Bruno Bernadin, qui travaille sur une plateforme de distribution du VIIIe arrondissement, raconte que depuis le mois d’août, la bouilloire a dû être retirée d’un bureau de collecte de recommandés de quatre personnes.

« Au début, quand les chefs sont venus leur demander d’enlever leur bouilloire, ils ont cru à une blague, puis quand la direction a menacé de la jeter à la poubelle, ils ont obtempéré. Elle a été placée dans le local syndical à un autre étage et maintenant il faut monter pour boire du thé. »

Il note que l’interdiction est intervenue au moment où son établissement est passé « palme d’argent » (le « processus palmes » récompense les directions qui font des efforts de sécurité dans le management quotidien).

« Pendant ce temps-là, on ne s’occupe pas des CDD »

Sébastien Baroux, délégué syndical , se bat contre l’absurdité de ces décisions :

« C’est insidieux depuis deux ans, c’est bureau par bureau. On essaye de se défendre en proposant dans des courriers d’acheter des machines qui s’arrêtent automatiquement au bout de quelques minutes. Pendant ce temps-là, on ne s’occupe pas des CDD. »

Le directeur de la Direction opérationnelle territoriale courrier (DOTC) Paris-Sud, David Chardin, lui a récemment répondu par courrier que le retour des cafetières allait être envisagé, localement.

A la direction de La Poste, on confirme réfléchir à un retour des cafetières sous conditions (appareil à minuteur, dans un local dédié, sans multiprise).

Des pots de départ au jus d’orange

Sébastien Baroux ne veut pas céder sur le café. En octobre, il a fait circuler un tract dénonçant les problèmes de convivialité à La Poste. Selon lui, les moments collectifs sont en voie de disparition depuis des années.

Les cafétérias disparaissent les unes après les autres pour des raisons budgétaires, parce que ce n’est pas le cœur de métier de La Poste.

Depuis plus de cinq ans, les facteurs n’ont plus le droit de faire des pots de départ avec de l’alcool, article 33 du règlement intérieur. Une postière du XIe arrondissement :

« On boit du jus d’orange comme des enfants. Ce n’est pas comme ça qu’on va régler les problèmes d’alcoolisme du personnel. »

Cette factrice rappelle aussi que les salles fumeurs ont disparu des établissements de La Poste : les normes sont trop difficiles à respecter, selon la direction. Elle rit de l’absurdité des choses quand elle raconte que la direction refuse de mettre un cendrier dans la cour intérieure.

« Massages et petits-déjeuners événements »

Depuis la vague des suicides, La Poste veut quand même créer du bonheur. Pour cela, elle organise « des séances de massage et des petits-déjeuners événements », grincent les facteurs.

Lors de ces opérations, des chefs distribuent des croissants aux employés et miment la bonne humeur. Les facteurs sont invités à dire merci et à sourire aussi…

Nolwenn Le Blevennec | Journaliste

Source : http://www.rue89.com/rue89-eco/2012/11/13/la-poste-le-mystere-des-cafetieres-qui-disparaissent-236958

Nb : Infantiliser les agents est une étrange méthode de management ! Diviser, casser l’esprit maison et l’esprit d’équipe par contre devient la règle !

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 13:06

Courrier : Dialogue local et Périmètre CHSCT : Attention !

 

Depuis le 16 novembre 2011, conformément au décret 619 du 31 mai 2011, La Poste a mis en place les nouveaux CHSCT, non sans mal au vu des interprétations postales et des actions juridiques engagées et toujours en cours. Sur les 900 CHSCT existants, 705 sont au Courrier.

Dans le cadre de son projet dénommé « décentralisation », la direction du Courrier impose que la taille des établissements permette la mise en œuvre de cette nouvelle organisation dès 2013.

Dans ce sens, les DOTC ont redimensionné les périmètres des établissements. Or, cette restructuration des périmètres des établissements impacte directement les CHSCT existants et au-delà le niveau de représentation des OS.

Selon La Poste, en 2013, entre les suppressions et la création de nouveaux CHSCT, il ne devrait rester que 650 CHSCT au Courrier.

Face à cette réorganisation, croyant bien faire, certaines DOTC ont initié, seules, des négociations sur les modalités de mise en place des nouveaux périmètres des CHSCT et notamment sur le niveau de représentativité à prendre en compte pour la désignation des représentants des OS dans ces instances.

Force Ouvrière est intervenue à plusieurs reprises pour dénoncer ces négociations locales et exiger un cadrage national au niveau de La Poste.

Lors d’une rencontre en octobre dernier avec la DC, mais également au cours des différentes rencontres portant sur les chantiers de négociation, FO a réaffirmé ses positions :
- la mise en place des CHSCT à La Poste a été légiférée par décret (ci-dessus référencé).
- Toute discussion portant sur l’évolution des périmètres des CHSCT ou sur le niveau de dialogue local, ne peut se décentraliser au niveau territorial. C’est au niveau du Siège de La Poste que doivent être traités ces dossiers.

La Direction du Courrier confirme que ces points relèvent d’une concertation nationale et seront traités à ce niveau. Des instructions ont été données aux Territoires afin d’arrêter toutes discussions locales.

Toutefois, vu le poids que représente en matière de CHSCT le Courrier, la Direction désire échanger avec les OS afin d’alimenter la concertation nationale au niveau Poste. Le souhait de la DC est de trouver au plan national un consensus, une certaine stabilité dans le fonctionnement mais aussi dans la représentation des OS ! Elle ne souhaite pas qu’un DE soit président de plusieurs CHSCT. Afin d’avoir une vision sur les différentes situations répertoriées en matière de périmètres CHSCT et de leur évolution, un document papier nous a été remis [Télécharger].

Afin de se prémunir de toutes actions juridiques, le Courrier estime qu’un accord Corporate sera nécessaire !
En outre, la Direction du Courrier indique qu’elle ne souhaite pas amputer les heures de délégation mais les maintenir. La volumétrie des sièges ne peut être modifiée. Les CHSCT de NOD seront maintenus. Elle soumet à la réflexion la possibilité de transformer en « Personne Qualifiée », les représentants CHSCT des établissements qui sont regroupés sur un autre établissement où le CHSCT sera installé.

Pour FO, quelles que soient les propositions ou solutions envisagées (accord ou pas), elles devront être juridiquement en adéquation avec les textes réglementaires.

Nous avons rappelé, contrairement aux affirmations postales, que c’est La Poste qui avait de façon unilatérale décidé de l’implantation des CHSCT. Même si cette dernière estime avoir rempli sa mission en ouvrant une négociation en 2011, négo qui n’a pas abouti, nous considérons que le Siège aurait dû interroger la DIRRECTE quant à l’implantation des CHSCT. En effet, d’un point de vue juridique, le NOD, lieu où l’élection au CT a été réalisée, ou la représentativité s’exerce, constitue le niveau « Établissement ».

Au regard du document remis et des informations postales, nous avons rappelé que :
- les représentants des OS désignés dans les CHSCT avaient un mandat pour une durée de 4 ans. Ce mandat ne peut donc pas être remis en cause. Quant aux heures de délégation elles doivent être maintenues;
- contrairement au privé, les membres des CHSCT ne sont pas élus au travers d’une élection spécifique dans l’établissement. La désignation des représentants des OS dans ces instances s’est faite à partir d’un vote sur les CT, au niveau du NOD !
- les évolutions des périmètres doivent conduire à revoir la volumétrie des sièges des CHSCT dans les établissements;
- dans le cadre de regroupement de CHSCT, la proposition de transformer en « personne qualifiée », donc sans droit de vote, les représentants de ces CHSCT n’est pas acceptable car leur mandat leur donne des droits et la multiplication de « PQ » ne correspond pas au principe et la légalité du fonctionnement CHSCT
- La Poste a édité un BRH indiquant certaines modalités de répartition des sièges lors de création ou de regroupement d’établissement… quid de sa légalité actuelle ?

Force Ouvrière a revendiqué le diagnostic des évolutions des périmètres des CHSCT.
Quid des CHSCT supprimés, de ceux dont le périmètre évolue (regroupement d’établissements) et de ceux qui ne changent pas.

Nous appelons les sections départementales à une vigilance accrue. Nous vous demandons de ne nous tenir informer des invitations locales en matière de concertation sur le périmètre des CHSCT ou sur le niveau de dialogue social local.

Sur ces dossiers, nous vous recommandons de ne pas vous engager dans des négociations ou pseudos concertations. Ces points font parties des négociations prévues au plan Poste.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 10:09

 

Pour avoir refusé d’effectuer une tournée supplémentaire en été, ils étaient le 24 septembre dernier devant la commission de discipline. Depuis, ils attendaient la décision de la direction régionale de la Poste.

Refus de la flexibilité sanctionné

Le directeur du courrier de Haute-Normandie avait théoriquement un mois pour rendre sa décision. Depuis le 24 septembre, date de la réunion de la commission de discipline (et de la manifestation de soutien à Rouen devant la direction régionale de la Poste) les deux postiers Fécampois attendaient. La sanction a été annoncée ce vendredi 2 novembre : 15 jours de mise à pied sans salaire pour refus d’obéissance caractérisée.

Les faits :

Durant l'été, ils ont refusé d'effectuer une tournée supplémentaire, en plus de la leur. Depuis cinq ans, la Poste a instauré la sécabilité, c'est-à-dire la possibilité de demander aux facteurs une tournée supplémentaire, les jours de « faible » activité.

Il s'agit traditionnellement des lundi et mardi ; une sécabilité qui devrait se faire sur la base du volontariat. Or cet été, à Fécamp, elle aurait été imposée, par manque de volontaires (Sic !)…

Source : http://haute-normandie.france3.fr/Publié le 02/11/2012

Nb : Les notions de dialogue et de gouvernance à La Poste nous étonneront toujours, nous restons très 19ème siècle !!!

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 09:40

 

PARIS — La Poste et le Groupement français des papetiers utilisateurs de papiers recyclables (Revipap) ont signé jeudi un partenariat selon lequel le groupe remettra aux papetiers l'ensemble de la matière collectée par ses facteurs, selon un communiqué.

Cet accord a été signé par le PDG de La Poste Jean-Paul Bailly et Isabelle Boccon-Gibod, présidente de Revipap dont les adhérents représentent 94% de la consommation nationale de papiers et cartons récupérés.

La Poste a lancé en novembre dernier sa filiale dédiée à la collecte de papiers de bureau à recycler, baptisée Recy'Go, destinée aux PME/TPE et aux collectivités locales. Ce service est assuré par les facteurs qui, lors de leur collecte ou distribution de courrier, repartent avec du papier à recycler.

Recy'Go a permis de collecter depuis janvier 2012 plus de 3.000 tonnes de papier, via des accords avec 500 entreprises clientes.

Par ce partenariat signé jeudi, "La Poste s'engage à mettre à disposition des papetiers français l'ensemble des produits collectés par ses facteurs. De son côté, Revipap s'engage à garantir le rachat et le recyclage des volumes de papiers collectés par La Poste", résume le communiqué.

Ce dispositif offre ainsi "une garantie d'approvisionnement à l'industrie française du recyclage", insiste La Poste.

Elle rappelle qu'en France, seuls 40% des papiers de bureau sont recyclés, contre 75% en Allemagne, "soit 500.000 tonnes brûlées ou mises en décharge alors même que les papetiers recycleurs français souffrent de difficultés d'approvisionnement".

La Poste souligne que "le papier le moins recyclé est celui des PME car la collecte de ces flux dispersés s'avère complexe".

Le groupe indique que cet accord s'inscrit dans la mise en oeuvre de la convention d'engagement volontaire signée par les acteurs de la filière graphique le 6 février, sous l'impulsion du ministère de l'Ecologie.

Source : AFP Publié le 24 octobre 2012

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 13:31

INFO : Préavis de grève illimité à la poste de Roquebrune-Cap-Martin et d'Antibes…

Pas de distribution de courrier à Roquebrune-Cap-Martin et Antibes depuis le 24 octobre. Un préavis de grève illimité a été déposé par des syndicats.

A Roquebrune-Cap-Martin la CGT proteste contre une éventuelle délocalisation du centre de courrier sur Menton. Un projet que la direction qualifie de "rumeur" et qui "n'est pas l'ordre du jour". Les grévistes demandent également le payement de 1.500 heures supplémentaires effectuées lors des derniers 22 mois et la titularisation de deux CDD, sous contrat depuis 8 mois.
Ce 24 octobre quasiment aucune tournée n'a été effectuée. La direction compte, ce 24 octobre, 55% de grévistes et la CGT en annonce 82%. Le mouvement sera reconduit jeudi 25 octobre.

A Antibes, très peu de courrier distribué ce mercredi 24 octobre suite à un appel à la grève de la CGT et de FO. Les syndicats protestent contre des sanctions disciplinaires prises par la direction à l'encontre de deux agents et contre la baisse des effectifs. "Des départs à la retraite n'ont pas été remplacés par des postes en CDI. On veut de l'emploi stable", précise Julien Briol, délégué CGT à la Poste d'Antibes.

D'après les syndicats il y a près de 100% de grévistes au niveau du centre de distribution du courrier. Conséquence : il n'y a eu qu'une seule tournée d'effectuée ce matin. D'après la direction seulement 34% des agents participent à ce mouvement social.
La grève sera reconduite jeudi 25 octobre.

 

Par Pierre-Olivier Casabianca

Source : http://cote-d-azur.france3.fr/ Publié le 24/10/2012

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 14:45

 

Les syndicats et la direction de la Poste vont lancer aujourd'hui la négociation destinée à améliorer les conditions de travail. La mise à disposition des syndicats d'un « droit d'alerte » sur la conduite des réorganisations sera notamment étudiée.

Sylvie François va mener les négociations pour la direction. - La Poste(Sylvie François va mener les négociations pour la direction. - La Poste )

Le grand chantier de rénovation des conditions de travail à La Poste est lancé. Un peu plus d'un mois après la remise du rapport Kaspar, commandé après les suicides qui ont endeuillé l'entreprise, la direction organise aujourd'hui une réunion plénière avec les syndicats pour lancer officiellement la négociation destinée à traduire en actes une partie des préconisations du rapport. L'ambition est d'aboutir sur les dossiers prioritaires d'ici à la fin de l'année.

Le chantier a été confié à la nouvelle directrice générale adjointe en charge des ressources humaines, Sylvie François. L'objectif affiché, comme le recommandait le rapport, est de faire de La Poste « une entreprise pionnière dans le bien-être au travail ». La réunion d'aujourd'hui doit permettre d'affiner aussi bien la méthode que le calendrier. « Pour répondre aux demandes des syndicats, explique Sylvie François, la négociation abordera de manière prioritaire deux thèmes : l'organisation du travail et la gestion du changement. »

Sur ce dernier point, la dirigeante annonce la mise au point d'« une méthodologie innovante, faisant une large place à la concertation, au dialogue et à l'écoute». La mise en oeuvre des réorganisations s'en trouvera ralentie, explique-t-elle, ce qui sera pris en compte à la fois dans l'élaboration du budget 2013, mais aussi dans le nouveau plan stratégique 2013-2018.

La direction devrait également proposer aux syndicats la création d'un « dispositif d'alerte », permettant aux représentants des salariés d'interpeller la direction si la future « méthodologie» n'est pas respectée. Ce dispositif pourrait aussi s'appliquer si un accord négocié au niveau national n'est pas ou mal appliqué sur le terrain. La commission Kaspar avait constaté « la déconnexion entre les résultats du dialogue social national [...] et les déclinaisons locales ».

Quant au renforcement des services RH de proximité, autre recommandation du rapport reprise à son compte par la direction, Sylvie François n'avance pas de chiffres pour l'instant, mais assure que « l'engagement sera tenu».

Face à ces propositions, les syndicats affichent leur scepticisme. Pour la CGT, majoritaire, « au-delà des déclarations d'intention, il n'y a pas pour l'instant de mesures concrètes, alors qu'il est pourtant urgent d'agir». SUD fait valoir de son côté que la négociation n'abordera ni les salariés ni l'emploi. « Quant au dispositif d'alerte, il a toujours existé, mais de manière informelle », complète l'Unsa.

LIONEL STEINMANN

Source:http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/ Publié le 23 octobre 2012

 

Nb : Nous aurions plutôt besoin d’une visibilité sur les réformes à moyen ou long terme, personne ne peut s’adapter au rythme actuel des restructurations…

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 14:12

 

Un établissement Courrier de Seine et Marne (77) vient d’instaurer, à titre expérimental (Sic !!), la double présentation d’office des LR le samedi. En fait, il serait demandé aux facteurs de ne plus aviser les LR le vendredi mais de les mettre en représentation d’office le samedi (avec un avis spécifique) entre 9h et 13h.

Comme d’habitude, La Poste argumentera sur le service public en occultant les tournées quotidiennement à découvert… même le samedi!

Bien sur, cette initiative pourrait être un plus pour une petite partie des usagers, mais l’impact serait surtout financier pour le courrier en premier lieu par la diminution du coût des instances qu’il doit payer à l’Enseigne ; des économies dont les facteurs ne verront pas la couleur ! Mais qui augmenteront leur charge de travail du samedi…

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 14:11

Un peu partout sur le territoire des établissements sont concernés par l'expérimentation FACTEO.

Comme on pouvait s'y attendre, les problèmes n'ont pas tardé à surgir : pas ou peu de formation, applis inopérantes… bref, beaucoup de facteurs ont choisi de laisser cet outil au placard ! On y reviendra...

Mais la semaine dernière, surprise ! On fait signer aux facteurs un document qu'ils n'ont pas le temps de lire ("Vous signez là, vous lirez plus tard !").

Sauf que sur certains sites les collègues ont lu AVANT de signer. Et ils ne sont pas contents !

Pas contents parce que la lecture du document leur apprend que le Smartphone est dorénavant considéré comme "avantage en nature" et que le titulaire devra verser une fraction du coût du téléphone et de l'abonnement !!!

Parfois, ils ont même failli les rendre collectivement!

La Fédération FO alertée est intervenue auprès du Siège. Ce dernier a répondu qu'une nouvelle charte SUPPRIMANT l'article litigieux sera diffusée.

A suivre…

 

Nb : Sans compter que les avantages en nature sont soumis à l’impôt...

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 15:18

Dans le cadre du projet territorial, par décision du  comité des carrières  du  15 octobre 2012 :

Sont nommés en qualité de Directeur d’Etablissement Courrier à compter du 2 janvier 2013:

Groupement des Hautes Pyrénées :

Tarbes PPDC : Christophe MATHEY

Lannemezan PPDC : Gérard RASPAUD

Lourdes PDC : Claude BRUNIE

Groupement des Landes :

Narrosse Grand Dax PPDC : Miguel PERAUD

Mont de Marsan PPDC : Poste vacant qui fera l’objet d’un appel à candidature

Saint Vincent de Tyrosse PDC : Thierry MOULIA

Parentis PDC : Lionel STARCK

 

 

Groupement du Pays Basque :

Biarritz PDC : Pierre SEGUY

Mouguerre PPDC : Christian DARROUZES

St Palais PDC : Thomas GUERLIN

 

 

Groupement du Béarn :

Pau PPDC : Jean Louis MIQUEL

Orthez PDC : Gilbert GIL

Morlaas PDC : Laurent LASSUS PIGAT

 

Sont nommés en  établissement Courrier :

Jean CANDERATZ : Directeur adjoint à Narrosse Grand Dax

Laurent MOURIAUX : N°2 Responsable Production à Mont de Marsan PPDC

Martine CENDERENT : N°2  RH COM à Biarritz PDC

Christian CHARRIERE : Directeur Adjoint à Mouguerre PPDC

Patrick LAUROUAA : N°2 Responsable Organisation Qualité à Orthez PDC

 

Sont nommés à la DOTC à Pau :

Jean Yves MABILLE : Conseiller mobilité et Ecoutant RH

Patrice SOUTRIC : Chargé de communication

Nadine MONTAGNON : Chef de projet auprès du Directeur du Courrier

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 09:59

 Ventes de quartiers

La Direction Courrier a, pour l’instant, « gelé » son projet de  modification de l’instruction du 1er février 2002, relative aux ventes de quartiers, sans toutefois y renoncer.

C’est pourquoi, la pétition nationale est plus que jamais d’actualité, et je vous invite à recueillir un maximum de signatures et à nous les renvoyer avant le 1er octobre.  En effet, plus nous aurons de signatures, plus nous pourrons défendre nos revendications.

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