Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 09:49
1655450_3_69ac_jean-paul-bailly-le-pdg-de-la-poste.jpg 

Jean-Paul Bailly, le PDG de La Poste. | AFP

A La Poste, quatre dirigeants, mandataires sociaux, sont concernés par le futur décret sur la limitation des rémunérations des chefs d'entreprises publiques contrôlées par l'Etat. L'établissement public devra revoir leurs rémunérations.

Les précisions apportées, le 13 juin, par Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances, sur le texte de loi, qui doit concrétiser l'un des 60 engagements de campagne de François Hollande, ont permis aux sociétés concernées de sortir leurs calculettes.

Après plusieurs semaines d'incertitude, deux points sont désormais établis : la réforme touchera exclusivement les mandataires sociaux (PDG et directeurs généraux), qui ne pourront gagner plus de 450 000 euros, salaire et part variable compris, soit pas plus de 20 fois la moyenne des 10% des salaires les plus bas.

Ce plafond sera commun à toutes les entreprises, afin qu'il n'y ait pas de distorsion entre dirigeants, selon la réalité salariale de leur entreprise.

DÉCRET DÈS JUILLET

Chez l'opérateur public postal, et sous réserve de modifications substantielles du futur décret, trois dirigeants sont aujourd'hui "hors des clous" : le PDG, Jean-Paul Bailly (635 974 euros de rémunération totale en 2011), le président du directoire de La Banque postale, Philippe Wahl (833 271 euros en 2011) et le président de GeoPost, Paul-Marie Chavanne.

Le directeur général du courrier Nicolas Routier est, quant à lui, "potentiellement concerné". C'est en effet l'importance de son bonus qui lui fait ou non dépasser le plafond de 450 000 euros fixé par le gouvernement. En 2011, année de crise, sa rémunération était conforme à la règle.

Le gouvernement, qui fait de la limitation des salaires des patrons du secteur public une question d'exemplarité, estime que le décret devrait être prêt dès juillet et appliqué d'ici à la fin de l'année ou en 2013, selon les entreprises.

Au total, une vingtaine de dirigeants pourraient être concernés dans quinze entreprises, sachant que, pour des questions d'harmonisation des salaires, d'autres responsables risquent d'être visés par effet de ricochet.

S'agissant des sociétés dans lesquelles l'Etat est actionnaire minoritaire, ses représentants tenteront de faire appliquer la même règle.

Anne Michel

Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/06/19/

Nb : Le Smic français est trop généreux ! Nos chômeurs sont trop indemnisés ! Mais pour les « patrons » 20 fois la moyenne des 10% des salaires les plus bas est intolérable ! Revenons à des bases plus saines, par exemple 10 fois « LE » salaire le plus bas, ça ce serait un coup de pouce aux négociations salariales futures… Et les mécontents pourraient toujours créer leur propre entreprise !  

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de focompostelandes
  • : Fédération syndicaliste force ouvrière de la communication : Postes et Télécommunications: section des Landes
  • Contact

Recherche

Archives