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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 09:20

 

Le groupe de travail chargé parla Ministre de la justice de réfléchir et de faire des propositions sur les juridictions du XXIème siècle a auditionné notre organisation. Le danger est bien réel ! La volonté est claire de réunir dans un tribunal de première instance (TPI) les juridictions telles que conseils de prud’hommes, tribunaux de commerce, TGI…, de mutualiser les moyens tant humains que matériels… bref, de « diluer » la juridiction prud’homale dans les juridictions de droit commun.

Dans un document de travail très partial que Force Ouvrière a vivement dénoncé, sous couvert d’incompétence des conseils de prud’hommes, de durée excessive des procédures etc, les pistes sont clairement tracées : réduction du nombre de tribunaux, échevinage et/ou mixité, médiation…

Notre organisation a réaffirmé son attachement profond à la juridiction prud’homale et à sa spécificité ainsi que son rejet de l’échevinage et de la médiation.

Néanmoins, tout se met en place progressivement et les idées avancent…

La Confédération Force Ouvrière reste attentive à l’évolution de ce projet et n’hésitera pas à le combattre en cas de besoin.

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:55

Dans le cadre des commissions de suivi relatives aux contrats des régimes de frais de santé des fonctionnaires et des salariés, FO a réclamé, pour les deux contrats excédentaires :

-  l’amélioration des prestations et,

-  une prise en charge plus importante de la participation de La Poste afin de réduire les cotisations.

Pour en savoir plus [Télécharger]

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 09:45

 

 

Le prochain PDG de La Poste devra palier les effets de la baisse structurelle du courrier, et apaiser les polémiques sur les conditions de travail.

Jean-Paul Bailly va laisser derrière lui une entreprise profondément transformée. - André Tudel/Groupe La Poste
Jean-Paul Bailly va laisser derrière lui une entreprise profondément transformée. - André Tudel/Groupe La Poste

Changement de statut en société anonyme , lancement de la Banque Postale et de la Poste Mobile … Jean-Paul Bailly laissera derrière lui une entreprise publique profondément transformée. Mais si la rentabilité a toujours été au rendez-vous (avec un bénéfice de 479 millions pour 2012), l’avenir s’annonce nettement plus difficile, et le prochain PDG devra relever plusieurs défis.

Le déclin inéluctable du courrier

La fin du contrat avec Canal+ pour l’acheminement du magazine des abonnés (une perte de chiffre d’affaires de 60 millions sur 5 ans) en a fourni une illustration récente : le principal métier du groupe (11,4 milliards de chiffre d’affaires l’an dernier) devrait voir ses volumes baisser de 5 à 6 points par an en moyenne d’ici à 2018. Et les initiatives prises jusque là pour diversifier l’activité des facteurs (collecte de papier à recycler, portage de médicaments... ) peinent à décoller.

Jean-Paul Bailly a développé l’acheminement du courrier en J+2, plus économique, avec la mise en place de la Lettre verte , mais sans s’attaquer frontalement au dogme du J+1, jugé pourtant obsolète par certains experts à l’heure d’Internet. Le nouveau patron osera-t-il franchir le pas ?

La montée de la concurrence sur le colis-express

Avec 1 milliard de colis traités l’an dernier et une croissance annuelle moyenne de 8 % depuis 2002, le colis-express est un relais de croissance clairement identifié, qui bénéficie à plein de l’essor du e-commerce. Mais derrière les satisfecit, pointent des préoccupations montantes : la pression à la baisse sur les prix tout d’abord, qui rabotent les marges. « On se bat au centime d’euro », rapportait récemment un dirigeant de La Poste.

Surtout, la concurrence de la part des trois géants du secteur (UPS, FedEx et DHL) devrait se faire plus pressante à l’avenir, dans un métier où les volumes traités, et donc la taille, comptent beaucoup. La Poste a de solides positions en Europe, mais une très faible présence ailleurs. La capacité du groupe à croître en Asie, et à se développer dans le « freight forwarding » (commissionnement de transport) sera observée avec attention.

La maîtrise des charges de La Banque Postale

Développer La Banque Postale, grande réussite de l’ère Bailly, reste la priorité pour la filiale bancaire. Selon trois axes dans le plan stratégique : la citoyenneté, en favorisant le droit au compte, le crédit responsable ou l’accession sociale à la propriété ; les territoires, en multipliant les services de proximité grâce à un réseau sans équivalent ; enfin, l’essor de la clientèle de particuliers mais également d’entreprises et de collectivités locales. Pour ce faire, et renforcer aussi son ratio de solvabilité, La Banque Postale a obtenu du conseil d’administration du groupe jeudi la définition des modalités d’une augmentation de capital de 1 milliard d’euros (200 millions par l’apport de fonds propres et 800 millions via la souscription de titres hybrides). Restera à l’établissement à maîtriser ses charges et son coût du risque pour faire reculer son coefficient d’exploitation (ratio entre les charges d’exploitation et le produit net bancaire), encore à plus de 85 % fin 2012.

Un climat social dégradé

Suite aux suicides de deux cadres sur leur lieu de travail début 2012, Jean-Paul Bailly était enferré dans une polémique récurrente sur la dégradation des conditions de travail. Le « grand dialogue » lancé l’an dernier ne lui aura pas permis de clore le sujet, et le bilan social 2012, qui témoigne d’un absentéisme enraciné à un niveau élevé (6 jours d’absence en moyenne par salarié), alimente les critiques des syndicats. Le nouveau patron devra impérativement ramener la sérénité sur ce sujet, ce qui s’annonce comme une gageure si il faut dans le même temps poursuivre les suppressions d’emplois (2.500 en 2012 selon la direction, 4.800 selon la CGT).

 

Article de presse: Les echos.fr du 4/07/2013

 

 

 

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 09:35

À chaud Le conseil d'administration examine ce matin son projet stratégique pour la période 2013-2018. Une impasse économique.

Par CATHERINE MAUSSION
Libération

Ambiance lourde ce matin autour de la table du conseil d'administration de la Poste. Au menu, l'examen d'un document de 47 pages que s'est procuré Libération, intitulé «Projet stratégique, perspectives financières et chantiers futurs d'approfondissement». Il révise drastiquement la trajectoire tracée par Jean-Paul Bailly sur la période 2010-2015, et couchée dans son Plan «Ambition 2015».

Les courbes reproduites dans le document dessinent un futur sombre pour l'opérateur postal. La chute la plus spectaculaire concerne le courrier. En 2002, 18,50 milliards de plis avaient été acheminés; dix ans plus tard, les volumes ont décru de 20 %. Mais la dégringolade aujourd'hui s'accélère. Les 13,8 milliards de plis attendus en 2013 pourraient s'écrouler de près d'un tiers, à 9,4 milliards d'ici 2018. 

La Poste explique ces dégradations par la crise qui lamine depuis 2010, et pour une longue période, les perspectives de croissance en France. L'avenir de l'activité au guichet, en millions d'utilisateurs, est tout aussi noir : 1,77 million de clients avaient fait une opération à un guichet postal en 2008. Leur nombre avait reculé de 10,2 % en 2012. Et pour 2018, les estimations s'écroulent: 1,10 million seulement d'utilisateurs sont attendus. 

Avenir plombé

Conséquence inévitable, le résultat d'exploitation s'affiche en chute libre. «Ambition 2015» espérait une résultat de près d'un milliard d'euros pour 2013. Il est attendu à 700 millions seulement. Pour les années suivantes, l'écart entre les deux trajectoires se creuse. Pour atteindre en 2018, plus d'un milliard d'euros! Là où le premier plan affichait un objectif de résultat d'exploitation de 1,7 milliards d'euros, le second plan examiné ce matin le rétrécit à 680 millions.

Les missions de service public, pourtant au cœur du service postal, plombent également l'avenir. Le contrat d'entreprise qui lie La Poste à l'Etat vient d'être signé, après un temps inhabituel de réflexion. Il fait apparaître un coût croissant à la charge de l'opérateur, chiffré également dans le projet stratégique 2013-2018. Les 17 000 guichets de La Poste qui remplissent la mission d'aménagement du territoire lui ont ainsi coûté 107 millions d'euros en 2012, en raison d'une insuffisante compensation de ces charges par l'Etat.

Pour l'ensemble des missions assurées dans le cadre du service universel, (accessibilité bancaire, tarifs réduits pour acheminer la presse...), les charges pour la Poste sont appelées à se creuser. Pour sa seule obligation de distribution du courrier sur tout le territoire, la projection à l'horizon 2018 est un déficit de près de 400 millions d'euros.

«Une balle dans le pied»

«On n'a jamais vu un projet stratégique qui débouche sur une telle impasse économique», commente Nicolas Galépidès, de Sud-PTT, qui critique la décision de Jean-Paul Bailly de «quitter ainsi le navire au pire moment». Face à ces projections tragiques, La Poste a annoncé un relèvement de ses tarifs, dont le prix du timbre, une prestation hautement symbolique. Mais cette annonce ne rassure pas les salariés. «La Poste est en train de se tirer une balle dans le pied. C'est le meilleur moyen de faire fuir encore plus vite les clients», ajoute le syndicaliste.

La CGT et Sud qui ont chacun un administrateur à la table du conseil ne voteront pas ce projet. «Plus qu'un changement de PDG, c'est un changement politique qu'il faut à la Poste», commentait hier Bernard Dupin, de la CGT, déçu de «l'absence de vision» du projet. Il dénonce parallèlement «l’attaque portée par l'Etat qui a réduit encore son financement des missions de service public». A été confirmé en effet en séance, un recul de 50 millions d'euros de financement des missions de service public prévus dans la Loi de Finances 2014, et de 32 millions d'euros pour la presse.

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 10:30

 

 

Le Président Bailly vient d'informer FOCOM qu’il quittait la présidence de La Poste.

Le départ de Jean Paul Bailly sera annoncé au cours de la journée via un communiqué de l’entreprise.

Son successeur pressenti serait le Président de La Banque Postale, Philippe Wahl.

La Fédérations’exprimera sur cette actualité par communiqué dès que les annonces seront officielles.

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 09:56

 

Suite à l'annonce de leur direction de cesser l'activité du centre de tri départemental, situé à Saint-Etienne, certains employés de la Poste se sont mobilisés ce 1er juillet.

Ce 1er juillet, l'intersyndicale CGT, CFDT, FO, Sud et Unsa avait lancé un appel à la mobilisation, devant le centre de tri. L'entreprise l'avait annoncé à ses salariés mardi dernier. La Poste a officialisé la fin de l'activité de la plateforme stéphanoise à l'horizon 2014, évoquant "une baisse d'activité sans précédent". Selon elle, elle serait de l'ordre de -25% entre 2010 et 2012, de -10,5% sur le début de l'année 2013.

Un centre de distribution en lieu et place du centre de tri

Le lieu emploie actuellement 160 personnes. Selon l'entreprise, "aucun salarié ne sera licencié" : ils pourront rester sur le site de Montreynaud (qui sera transformé), être affecté à un autre poste dans la Loire, ou encore choisir d'être mutés dans le centre de tri du Rhône, situé à Saint-Priest (69). C'est ce dernier qui sera chargé du tri du courrier de la Loire. Quant au site de Montreynaud, il devrait devenir un centre de distribution du courrier. Le montant des travaux de transformation s'élève à 3,7 millions d'euros. On ne connaît pas pour l'instant le nombre de ses salariés futurs.

S. B.

Source : http://www.zoomdici.fr/actualite/ publié le 01/07/2013

Nb : Certainement au final de nouvelles suppressions d’emplois ; étrange cependant qu’à une époque ou les villes économisent sur l’éclairage nocturne, La Poste écorne son image « écolo » très médiatisée en restructurant et intensifiant partout le transport routier…

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 09:51

 

Les effectifs de La Poste ont diminué de 1,2% en 2012, soit environ 2.500 postes, selon un document interne obtenu vendredi par l’AFP, les principaux syndicats évoquant de leur côté jusqu’à 4.800 suppressions de postes sur l’année.

Le bilan social, qui doit être officiellement présenté en conseil d’administration le 4 juillet, montre par ailleurs que les indicateurs de santé sont restés quasiment stables par rapport à 2011, mais à un niveau toujours assez mauvais.

Dans son document, La Poste, dont la maison-mère emploie 243.172 personnes, fait état du recrutement de 5.211 personnes en 2012. Ce chiffre est en ligne avec son plan de recrutement de 15.000 personnes sur la période 2012-2014, revu à la hausse (+5.000) après deux suicides de cadres sur leur lieu de travail début 2012.

Dans le même temps, l’entreprise a enregistré 7.760 départs, le différentiel étant donc de 2.549 postes. Le taux de remplacement atteint ainsi environ deux départs sur trois, alors qu’il n’avait été que de un sur deux en 2011 et de un pour cinq départs en 2010.

Une réduction des effectifs que La Poste explique notamment par «la diminution des volumes de courrier et la baisse de fréquentation des bureaux de poste», insistant sur sa «politique d’emploi responsable dans une conjoncture économique difficile».

Selon le document interne, la part des contrats à durée déterminée (CDD) dans les effectifs est par ailleurs restée stable à 5,1% en 2012 (quelque 11.000 postes).

Les deux premiers syndicats de La Poste, la CGT et SUD, qui dénoncent un malaise persistant au sein de l’entreprise à capitaux publics, évaluent de leur côté le nombre de suppressions de postes entre 3.606 et 4.817 en 2012 (contre 10.000 en 2011 et 11.000 en 2010).

Qualité de l’emploi dégradée

Pour Bernard Dupin (CGT), «on est toujours dans la dynamique des suppressions d’emplois» et le bilan social illustre la nécessité «d’un changement de politique».

«Tous les paramètres sont dans le rouge», estime le syndicaliste, citant l’emploi, mais aussi la formation, les congés maladie ou encore une hausse de la précarité (CDD et intérim).

Même constat pour Régis Blanchot (SUD), qui fait valoir que «tous les critères pour montrer la qualité de l’emploi» se dégradent.

Le taux d’absentéisme pour maladie est passé de 5,92% en 2011 à 6% en 2012, la Poste reconnaissant que ce chiffre reste «à un niveau élevé». Une étude du ministère du travail (Dares) de février 2013 évoquait un taux de 3,6% pour l’ensemble des salariés du pays.

La Poste explique principalement ce taux «par l’évolution de la moyenne d’âge des postiers qui passe de 45,4 ans à 45,9 ans en 2012».

Le nombre d’accidents avec arrêt de travail (accidents de circulation, chutes ou encore accidents de manutention) est également resté stable, avec 10.974 accidents en 2012 contre 10.862 l’année précédente.

Pour M. Blanchot (SUD), malgré cette relative stabilisation, les chiffres restent «exceptionnellement élevés par rapport à d’autres entreprises comparables», les mesures annoncées en 2012 par la direction pour restaurer la qualité de vie au travail, ne semblant pas, selon lui, avoir eu d’effet.

En matière d’égalité homme-femme, La Poste rapporte avoir un effectif à 51% féminin et compter plus d’un quart de femmes (26,7%) parmi ses cadres dirigeants.

Le bilan social indique également que la rémunération nette moyenne était en 2012 de 2.063 euros pour les fonctionnaires (environ la moitié des effectifs) et de 1.766 euros chez les salariés de droit privé, plus jeunes dans l’ensemble.

Source : Libération par AFP , publié le 28/06/2013

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 09:49

Canal+ plombe La Poste

Les Echos rapportent ce lundi que la décision de Canal + de ne plus envoyer le magazine papier des programmes des chaînes du groupe à ses 10 millions d’ abonnés va faire perdre 60 millions d’euros. Soit l’équivalent de 0,6% du chiffre d’affaires de l’activité courrier de La Poste. Or, la branche va déjà mal: -3% en 2011, -5% en 2012.

La décision de Canal+ ne va évidemment pas arranger les choses. Les abonnés, eux, auront désormais toutes les informations en version digitale.

Source : http://www.20minutes.fr/  Avec AFP, publié le 01/07/2013

 

Nb : L'occasion sera trop belle pour La Poste de supprimer, encore, des emplois

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 09:46

 

C’était le 25 juin après midi. Autour de la table, le conseiller social de Marylise Lebranchu, qui présidait les débats, tous les représentants des syndicats et des employeurs publics. C’était la énième rencontre pour tenter de trouver un accord sur la prévention des risques psychosociaux dans la fonction publique. Pour donner l’ambiance et faire partager nos grandes espérances sur le sujet rien de tel que de rapporter un extrait des débats.

Ci-dessous, un échange entre le représentant FO et le conseiller social de la Ministre de la Fonction publique :

FO > Vous indiquez en introduction du projet d’accord sur les risques psychosociaux dans la fonction publique que l’intensification du travail est un facteur de risque psychosocial.

Gvt > Oui, effectivement.

FO > Vous reconnaissez donc que la réduction du nombre d’emploi dans un service peut provoquer une surcharge de travail, donc une intensification du travail ?


Gvt : Ce n’est pas automatique.


FO > Permettez-moi de reformuler. À charge de travail égal, admettez-vous que la réduction du nombre d’emploi conduit à une intensification du travail ?

Gvt : Effectivement.

FO > Donc pour éviter l’intensification du travail, source de risque psychosocial, nous vous proposons l’amendement suivant : « à charge de travail égale, les employeurs  publics s’engagent à ne pas réduire le nombre d’emplois ».

Gvt > Amendement rejeté !

Etc., pendant 5 heures au ministère.

Ce déni nous porte bien loin du monde réel. Le gouvernement supprime des emplois, multiplie la précarité, entreprend des restructurations sans aucune concertation etc. En clair, il crée les risques psychosociaux et nous demande de les prévenir.

Pour FO, la meilleure façon de prévenir les risques psychosociaux, c’est de ne pas les provoquer.

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 12:01

 

Une immense plate-forme logistique pour le traitement du courrier est annoncée par La Poste à Roye, au carrefour des trois départements de Picardie. Les syndicats s'inquiètent des conséquences sur l'emploi et de la mobilité demandée aux salariés.

Du changement en vue dans le traitement du courrier, en Picardie © RF - Nathanael Charbonnier

La commune de Roye (Somme) va devenir une place forte de La Poste en Picardie. Une gigantesque plate-forme de 24.000 m², extensible à 45.000 m², devrait sortir de terre en septembre 2015. Une plate-forme pour traiter le courrier et les colis et qui va remplacer le centre d'Amiens, rue Dejean et le centre de Creil, jugés vieillissants. Le nouveau site de Roye traitera 1 million 800 000 lettres et colis par jour et devra les dispatcher vers les centres de distribution. Notamment les quatre de la Somme. Le syndicat majoritaire, la Cgt, est inquiet. 400 personnes travaillent actuellement sur les sites de traitement d'Amiens et Creil mais seulement 300 postiers seront affectés à Roye."Il n'y aura pas de licenciement et pas de mutation forcée" prévient la direction. La plate-forme de Roye doit permettre, selon La Poste, de mieux traiter le courrier et de développer le e-commerce, l'acheminement des colis. Mais cette restructuration a du mal à passer chez les syndicats. Reportage d'Antoine Barège. (...)

Source : http://www.francebleu.fr/economie/ Publié le Lundi 24 juin 2013

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